Histoire de
l'achat et historique de la voiture (1994) |
Etat des
lieux, démontage, bilan
(1995 / 96) |
Mécanique .. (1997/98) |
Carrosserie (1999) |
Peinture (1999/2000) |
début du remontage (2000) |
suite du remontage |
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problèmes de capote |
enfin la sellerie ! |
un peu de musique .. |
encore du remontage !
(2001) |
montage des sièges et panneaux de porte |
1° sortie et montage de la capote |
après 7 ans, ça roule
! |
L'HISTOIRE
SANS FIN ... 4° partie |
Actualisé le 10 janvier 2000
Résumons donc: chez moi, j'ai un châssis "roulant", avec moteur +
boîte restaurés, train AV refait, qui a parcouru environ 200 km depuis l'été 98 (en
effet, les roues AR sont surélevées et un compteur Imperial est fixé sur le boitier de
direction..) et la carrosserie a parcourue autant de km en différentes visites chez des
carrossiers, mais elle sur une remorque !
Le déclic est arrivé en Septembre 99 quand, après un devis astronomique
(plus de 85 000 F...), je désespérai de trouver enfin un artisan capable de rendre sa
splendeur à la Crown. Un ami m'informa qu'un passionné de voitures de collection, mais
aussi carrossier de métier depuis 15 ans, venait de s'installer pour oeuvrer dans la
carrosserie " d'anciennes". A 10 km de chez moi, le rendez-vous fut vite pris
pour un devis. Ce dernier me semblant tout à fait correct, je n'hésita pas une seconde
à lui amener la Crown, toujours sur son chariot de bois... M. Bertrand Hughes (c'est
son nom) planifia le travail pour la fin 99 et, vue la place prise par l'Imperial, il ne tarda pas à attaquer à la meuleuse les parties
"termitées". La tâche se révêla vite plus ardue que prévue ou du moins plus
longue car il fallut découper tous les bas de caisses. De plus un choc latéral avait
été sommairement camouflé avec une bonne épaisseur de mastic et le profil de l'aileron
AR gauche n'avait plus qu'une lointaine ressemblance avec l'original. Les bas de caisse
découpés montrèrent vite qu'ils avaient subis une "restauration" par un
précédent carrossier qui n'avait sûrement jamais entendu parler de poste
semi-automatique ou de meuleuse... Allez hop, une plaque de tôle et on soude... au
chalumeau... Sans vouloir être médisant, ce travail "artisanal" a dû se
passer dans l'arrière cour d'une échope ghannéenne ! Bertrand conserva précieusement ces vestiges afin de
me les donner pour la future vitrine où elles voisineront avec les coupes (je deviens un
peu mégalo mais, que voulez vous, après plus de 5 ans, on commence à disjoncter).
Tout ça nous fit arriver aux vacances de Noël (je vous rappelle que je suis
enseignant...) et les aller-retour de chez moi à la Carrosserie s'intensifièrent avec la
présentation des baguettes et chromes divers pour vérification des profils, le
"bouchonnage" des trous "d'aération" non prévus par le constructeur,
le "blacksonnage" du plancher de coffre, la réfection des portes et ailes, le
planage du coffre (abimé par le sablage), le choix du capot de "l'épave",
celui de la mienne étant trop abimé, etc..
Mais au moment de positionner portes et capots, un problème surgit : rien
ne jointait ! Les portes ne fermaient pas, le coffre débordait de + d'1 cm d'un côté
etc... ll s'avérait donc impossible d'ajuster les éléments sans reposer la caisse sur
le châssis ! Et bien sûr, une fois tout ajusté, plus question de tout redémonter.
Donc:
1°) Peindre les "intérieurs"
2°) Remonter la caisse sur le châssis
3°) Ajuster les ailes, portes etc..
4°) Poncer puis peindre l'ensemble.
Je n'étais pas très chaud pour cette suite d'opération (comment remonter tous les
éléments suivants sans rien abîmer, comment éviter de "peindre" moteur et
châssis) mais c'était la seule issue.
Le choix de la couleur s'étant fait début Décembre (un blanc très légèrement
teinté en vert), les intérieurs et toutes les "petites" pièces étaient
peintes juste avant Noël. Bertrand ayant passé plus de temps que prévu, il fallait
absolument qu'il mette les bouchées doubles pour finir l'Imperial car il y avait d'autres
voitures pour janvier ! Donc la semaine entre le 25/12 et le 1° Janvier serait décisive.
Le châssis arriva le 27 décembre et cette journée fut consacrée au remontage châssis
/ carrosserie comme on voit dans les films des années 50 : la carrosserie est
"délicatement" posée sur le châssis roulant. Bon, il n'y avait pas 10
ouvriers et 1 palan télécommandé mais seulement 4 personnes et une "chèvre"
maousse costaud ; j'avais pris soin de remonter avant l'évaporateur clim /
radiateur de chauffage sachant par expérience que c'est quasiment impossible ensuite
(voir + loin).
Rappellez vous, le 27 Décembre, ça ne vous dit rien ? Mais
oui, c'est le jour de la "tempête"... La fin d'après-midi fut assez perturbée
par les bourrasques de vent mais par chance il n'y eut que l'enseigne qui s'envola.. De
toute façon, à 19 h plus d'électricité, mais la caisse était de nouveau solidemment
boulonnée à son support. Et je rentrai chez moi dans la tempête et les slaloms entre
les branches d'arbres...
Autres images:
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